Entretiens d'Hawking 

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BILLET V 2025

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         Ce matin un associé est arrivé au bureau pour me parler d'un podcast sur un philosophe post-classique...

Il était très content de lui. Cela le rassurait et le flattait dans sa posture autoproclamée d'intellectuel ; ce qui m'agace toujours chez quiconque.

Alors m'est venue l'idée d'exprimer certains doutes en lui disant : 
« Va résoudre une équation différentielle, tu pourras parler philo après... » 

Il est parti contrarié s'enfermer dans son bureau, marmonnant que la science n'avait aucune philosophie. 

Je n'ai pu le détromper en lui expliquant le contraire. 

À sa décharge, admettons que lui au moins connaît un peu le droit ; ce qui déjà  le qualifiait mieux que certains penseurs professionnels de renom qui pêchent par excès de confiance en présumant le comprendre...
Ceux dont je parle n'ont pas le niveau de Kant ni de Platon, je le précise.

         La science n'aurait-elle donc aucune vertu philosophique ?

Faux ! La géométrie, la trigonométrie, l'analyse, l'algèbre, les complexes prouvent le contraire au simple niveau standard.

Alors comment et à partir de quoi la réflexion peut-elle vraiment se nourrir de nos découvertes récentes les plus avancées. Et d'abord, que sont elles ?

Ce premier billet inaugure donc ce que nous appelons les « Entretiens d'Hawking ».

L'idée m'est venue lorsqu'à Columbia, j'allais écouter des cours de cosmologie qui me déroutaient avant de m'inspirer.

         Actuellement, trois théories fer de lance sont les plus avancées pour décrire l'univers que nous ne connaissons pas : Les cordes (ST), les boucles (LQG) & la dynamique causale (CDT). 

Schématiquement, elles déconstruisent l'univers selon une symétrie locale ; chaque composante étant identifiée comme élément multidimensionnel affecté de valeurs, indices & exposants...

         La LQG a pour mérite de ne pas présupposer de causalité ni de géométrie & de se fixer sur la gravitation plutôt que d'avoir pour but d'unifier les 4 forces ; ce qu'implique la théorie des cordes. 
C'est un problème dans la mesure où il n'est pas dit que d'autres univers n'aient que cette préfiguration des 4 forces (interactions faible ; forte ; électromagnétique & gravitationnelle), fussent-elles fusionnées en une seule...

Quant à la Dynamique causale, elle se fonde sur une flèche du temps qui est présupposée ; ce qui est un défaut. De plus, elle repose sur une géométrie fixe qui est utilisée comme trame... 
Dans la mesure où en vérité l'on ne sait rien, présumer induit l'erreur.

         Or l'avantage de la théorie des boucles est qu'elle adopte une vision épistémologiquement plus rigoureuse qui ne présume pas d'espace-temps continu et fixe ni de fond géométrique ; une approche localement testable  et une plus grande fidélité aux principes de la relativité générale (ce qui est un attrait car l'élégance de celle-ci est prodigieuse à qui sait la voir...)


 
C'est bien mais à quoi sert-il ? Où diable allez vous vous trouver...

La question est naturelle si l'on n'abordait pas la physique moderne.

Ce que le physicien ne se demande pas, il le voit : Ce n'est certainement pas parce qu'il pense qu'il peut se rassurer d'être... Car dans la structure de l'univers que nous ne connaissons pas, on ne peut être certain de rien, pas même d'exister. 

L'ensemble de nos civilisations, notre Monde ne pourrait être qu'un zonage du champs superficiel qui ne serait que la représentation d'une information en forme convexe d'hologramme aux confins de l'horizon des événements d'un trou noir !

         Par contre, il y a une certitude : Le Gravité Quantique à Boucles permet de penser l'espace autrement et, par conséquent, de voir autrement nos existences à l'intérieur.

Ne sachant rien, cette théorie a pour principal avantage de garantir une unique certitude : celle que représente le principe, ou loi primale, d'exclusion. 

Ne connaissant rien, n'étant sûr de rien, pas même de notre propre existence – parce que je penserais l'instant (…) –, la LQG pose une chose, sans laquelle on ne peut rien faire : le principe de localité de l'espace. C'est le principe de localité ou de distinction des points d’espace. 

C'est à dire que, ne sachant rien, doutant de tout on est seulement assuré que deux points de l'espace sont distincts et que chacun a son identité : l'un n'est pas l'autre, même s'il y a une intrication quantique. Cette règle est institutive ! C'est certes peu mais c'est déjà ça.

Cela signifie que chaque point de l'espace est fondamentalement différent ; ce qui est essentiel pour créer la dimension. 

L'unique exclusion est lorsque l'univers n'était qu'un point unique... 

         Tout comme la science offre une vision novatrice de l’espace, le droit se réinvente face aux défis d'une évolution constante. Chaque domaine repose sur l'interprétation, la rigueur et l'adaptation. Il est dans une incertitude créatrice qui nous pousse sans cesse à explorer, à chercher des réponses, tout en acceptant que certaines questions restent sans solution définitive. 

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